Born in Alexandria-Egypt and daughter of a Franco-Egyptian father and a Greek-Austrian mother, KA grew up in a very active intellectual and artistic environment.
She splits her time between France and Lebanon. Multiplying art workshops in Paris, she has devoted herself to painting since 1995.
From the 2000s, KA has found a personal style and has deployed it. She has exhibited in many local Lebanese galleries and benefited from the support of private foundations. Her paintings can be found among many Lebanese and Arab art collectors.
Femininity is at the heart of KA's plastic work. In the series "Women, I love you", she develops women’s portraits with poetry, and a touch of humor, and thereby offers us a form of self-portrait.
On large canvases, a universe of femininity, full of curves and sensuality, is defined in bold and lively acrylic colors. Always accompanied by a touch of fun and absurdity, Kareen Abdelnour’s paintings offer the viewer a surrealistic perspective on the world we live in - tribute to Niki de Saint- Phalle.
Generous women with opulent shapes dressed in their best outfit raise the question of the body, the quest for a feminine identity in its intimate and psychological aspect but also in its more social aspect. Femininity is expressed under different figures from the traditional woman to the modern woman, intimate scenes or more social scenes.
Her paintings express the thin line between denunciation and acceptance of a world of appearances and masks. It is above all, for the artist, an approval of playfulness and pleasure combined with fantasy, lightness and teasing - a small step between frivolity and a certain sensuality.
Women represented in their daily and intimate life, undressed certainly but also dressed in colors and textures.
“Often in "close-up", to see better, women become almost minimalistic and abstract when KA engraves the shapes and each curve, hip or shoulder. In a soft and simple realism, KA challenges us, pushes us to finally look and feel our best”.
Are these women just objects? For sure, women for KA, are proud and claim an uninhibited femininity. They are light like on a swing, free from gravity and from the shackles of men. Therefore, the feminist in KA shows us that women can be firm, strong and determined.
With her schematic caricatures of women, KA plays with a certain derision and offers us an ode to femininity in its shifting, elusive, universal aspect.
A brillant invitation !
Née à Alexandrie, d’un père franco-égyptien et d’une mère gréco-autrichienne, KA grandit dans un environnement intellectuel et artistique actif. Elle partage sa vie entre le Liban et la France. Multipliant les ateliers à Paris, elle se consacre depuis trente ans à la peinture. Depuis une quinzaine d’années, KA trouve un style personnel et s’y déploie avec une certaine frénésie.
Dès les années 2000, KA expose dans de multiples galeries locales libanaises et bénéficie du soutien de fondations privées. Ses œuvres se retrouvent chez de nombreux collectionneurs d’art libanais et du monde arabe.
La féminité est au cœur du travail plastique de KA. Dans la série « femmes, je vous aime », elle nous livre avec poésie, couleurs et une touche d’humour, des portraits de femmes, et nous offre par là même, une forme d’autoportrait.
Des toiles grand format soignées et travaillées à l’acrylique dans des couleurs affirmées, vives et chatoyantes, déclinent un univers féminin, pleine de courbes et de sensualité, mais toujours accompagné d’un élément volontairement décalé qui donne un aspect presque surréaliste à ses toiles. Une certaine forme d’esthétisme absurde qui donne à son travail une incroyable fraîcheur, rappelant le travail de Niki de Saint Phalle.
Des femmes généreuses, aux formes opulentes posent, vêtues de leur plus belle tenue et nous questionne sur le rapport au corps, sur la quête d’identité de la féminité dans son aspect intime et psychologique mais aussi dans son aspect plus social. La féminité s’exprime sous différents couverts : figure de femme traditionnelle, figure de femme moderne, scènes intimistes ou scènes plus sociales.
Ses tableaux sont à la frontière entre la dénonciation et l’acceptation d’un monde de masques, d’apparences et donc de jeu. Car il s’agit avant tout pour l’artiste d’une approbation au ludisme effréné et au plaisir qui se conjugue avec fantaisie, légèreté et badinage mais aussi espièglerie, manigance et taquinerie. Des tableaux où un pas est vite franchi entre la frivolité et une certaine sensualité pudique.
Des femmes représentées dans leur quotidien, dans ce que celui-ci peut avoir parfois d’intime, des femmes d’un orient occidentalisé, des paires de fesses, des corps de femmes déshabillés certes mais habillés de couleurs et de matières.
Souvent en « gros plan », pour mieux voir. Des femmes simplifiées presque jusqu’à l’exagération en rendant le tout minimaliste, quasi abstrait. Ces femmes affichent des rondeurs sommaires dans un réalisme doux et simple mais l’artiste incise aussi parfaitement les formes et chaque courbe synthétise un corps, une cambrure, une hanche ou une épaule. KA nous perd, nous fait réfléchir, nous pousse à mieux regarder.
S’agit-il de femmes d’apparence, de femmes objets ? Dans tous les cas, la femme chez KA, est fière et revendique une féminité décomplexée, légère comme sur une balançoire, affranchie de la pesanteur et des canons créés par les hommes. En effet, si les femmes se devaient d’être douces et dociles, la féministe KA montre qu’elles peuvent aussi être fermes, fortes et déterminées.
Avec ses caricatures de femmes schématiques, KA joue d’une certaine dérision sans jamais de moqueries et porte un regard tendre et affectueux sur les femmes.
Une ode à la féminité dans ce qu’elle a de mouvant, d’insaisissable, d’universelle, une invitation pétillante que nous offre ici KA.